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Jour après jour....
17 février 2013

Samedi 16 février 2013.. Berthe Morisot

  BERTHE MORISOT À LA TÉLÉVISION...morisot3270-16023

Berthe Morisot étudia très tôt, avec sa sœur Edma la peinture. Elles copièrent des tableaux du musée du Louvre, puis plus tard, approfondiront leur pratique, à l’atelier de Jean-Baptiste Corot, à Ville-d’Avray. Il est indéniable que, pour Berthe Morisot, sa rencontre avec Édouard Manet constitua un moment fondamental, ou fondateur, tant dans sa vie personnelle que pour sa sensibilité de peintre.

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Son mari Eugène Manet et à droite son beau-frère Édouard

Eugene_Manet_and_His_Daughter_in_the_Garden_1883_Berthe_Morisot                                                           Eugène Manet et leur fille Julie.

 

Elle rejoindra les Indépendants, qui allaient devenir les impressionnistes, et sera certainement LA femme de ce groupe, celle qui inspirerait respect et admiration aux plus grands, aux plus exigeants, pour la qualité, l’originalité et la force de sa peinture, enfin celle dont ils conserveraient et collectionneraient jalousement les tableaux. Et cela, dit sans exagération, inclura les Degas, Manet, Monet et Renoir, par exemple...

Son intérêt pictural la portait vers des motifs de scènes familiales, d’enfants, de femmes, des scènes d’harmonies quotidiennes, de nature, d’intérieur. Elle peignit relativement peu son mari Eugène Manet, le frère d’Édouard, juste quelques tableaux, de composition originale, sur lesquels il figurait avec leur fille Julie.

La palette de Berthe Morisot est très particulière, faite de blancs, d’argents, de roses, verts, bleus pâles, "pastélisés", et de recherches de transparences. On imagine aisément les longues conversations qu’elle eut à ce sujet avec son ami Claude Monet.

Sa touche est tout autant caractéristique que sa palette, faite souvent de longs effleurements rectangulaires plus ou moins épais. Il émane de ses tableaux de l’harmonie, de la simplicité, de la fragilité et de la détermination tout à la fois, et de la douceur.

Cela dit, elle vécut péniblement sa peinture contrariée par ses tendres sentiments pour Édouard Manet son beau-frère. Sa fin de vie fut plus sereine semble-t-il car son talent fut enfin reconnu et elle fut enfin rassurée.

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